1er Mai 2021 : retour sur un non évènement qui en dit long

Réuni∙e∙s en assemblée générale, peu de temps après le 1er mai 2021, les membres du groupe La Révolte de la Fédération Anarchiste, se sont interrogé∙es sur l’opportunité ou non de rédiger un communiqué concernant l’altercation entre le service d’ordre de la CGT et quelques membres épars du « cortège de tête », survenue en fin de manifestation. Rapidement, nous avons repoussé cette idée en convenant qu’il ne s’agissait là que d’un exemple patent et aujourd’hui récurent de l’antagonisme entre deux tactiques de manifester. Cependant, les remous et les réactions venant de la droite jusqu’à l’extrême gauche, même libertaire, nous a conduit à réfléchir à une analyse plus approfondie de la situation et c’est le produit de cette réflexion collective que nous vous proposons ici.

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Ce que font les anarchistes au lieu de voter


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Traduit et adapté de l’anglais par le groupe La Révolte d’après un texte de l’Anarchist Federation (UK)

De nouvelles élections approchent et, comme toujours, deviennent le seul sujet qui intéresse les grands médias et les partis politiques, reléguant les luttes sociales à l’arrière-plan, ou pire, les récupérant pour en faire des arguments de campagne. Pas besoin d’être anarchiste pour savoir que, quel que soit le vainqueur, rien ne change. Les bases du système resteront encore et toujours les mêmes ! Voilà la raison pour laquelle les politicien·nes s’efforcent de récupérer les électeurs et les électrices par tous les moyens : Socialistes, Républicains, Marcheurs, Écolos,partis «de gauche» (LFI, PCF) sans oublier les nationalistes décérébré·es (RN, Debout la France, UPR).
Que nous gardions le système électoral majoritaire de la Vème République, ou que nous
passions à un système plus proportionnel ; quel que soit le nombre de personnes qui votent ou ne votent pas à une élection ou à un référendum (comme en 2005), le capitalisme reste et restera aux commandes partout dans le monde. Nous restons exploité·es dans la sphère économique, quand bien même nous
participons à des élections ou non. Les capitalistes, qu’ils soient des gestionnaires financiers ou des « capitaines d’industries », qu’ils viennent de France ou de n’importe quel pays, continuent de contrôler les richesses que nous produisons et à protéger leur mainmise à l’aide de la police, de la justice et de l’armée. Continue reading