Pour en finir avec l’imposture électorale !

Publié initialement dans La Révolte1 – Avril 2022

Ça y est, nous y sommes (encore)…
Comme tous les cinq ans, les élections présidentielles reviennent et les médias dominants, obnubilés par l’évènement, nous exposent à longueur de journée, leur marronnier quinquennal. La raison invoquée est simple et ne souffre aucune contestation : brave gens, tenez-vous prêts, nous vivons l’ultime étape de la souveraineté du peuple. Le moment le plus intense de la vie démocratique du pays !

Et c’est reparti pour deux tours

Très bien, dont acte. Sauf que nous, anarchistes, affirmons une fois de plus que les élections ne sont pas le lieu réel de l’expression de la volonté populaire, que nous ne nous satisferons pas d’une vie publique se limitant uniquement à une convocation aux urnes. Même si « des gens se sont battus pour ça ». Continue reading

Ce que font les anarchistes au lieu de voter


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Traduit et adapté de l’anglais par le groupe La Révolte d’après un texte de l’Anarchist Federation (UK)

De nouvelles élections approchent et, comme toujours, deviennent le seul sujet qui intéresse les grands médias et les partis politiques, reléguant les luttes sociales à l’arrière-plan, ou pire, les récupérant pour en faire des arguments de campagne. Pas besoin d’être anarchiste pour savoir que, quel que soit le vainqueur, rien ne change. Les bases du système resteront encore et toujours les mêmes ! Voilà la raison pour laquelle les politicien·nes s’efforcent de récupérer les électeurs et les électrices par tous les moyens : Socialistes, Républicains, Marcheurs, Écolos,partis «de gauche» (LFI, PCF) sans oublier les nationalistes décérébré·es (RN, Debout la France, UPR).
Que nous gardions le système électoral majoritaire de la Vème République, ou que nous
passions à un système plus proportionnel ; quel que soit le nombre de personnes qui votent ou ne votent pas à une élection ou à un référendum (comme en 2005), le capitalisme reste et restera aux commandes partout dans le monde. Nous restons exploité·es dans la sphère économique, quand bien même nous
participons à des élections ou non. Les capitalistes, qu’ils soient des gestionnaires financiers ou des « capitaines d’industries », qu’ils viennent de France ou de n’importe quel pays, continuent de contrôler les richesses que nous produisons et à protéger leur mainmise à l’aide de la police, de la justice et de l’armée. Continue reading