Un virus révélateur de la crise du capitalisme


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Tandis que le monde doit faire face à la pandémie de COVID-19 et que nous devons appliquer certaines mesures sanitaires strictes comme le confinement, nous continuerons à prôner la solidarité de classe avec les travailleuses et les travailleurs, avec les personnes les plus vulnérables et à exercer notre esprit critique. D’ailleurs, ce n’est certainement pas ce gouvernement ou les forces de police, qui exerçaient hier encore leur violence contre nous, qui nous dicteront ce que nous devons faire.

Contrairement à ce que nous prescrivent les gouvernants, il n’est pas déraisonnable de critiquer radicalement les circonstances qui nous ont conduit à ce désastre et d’en chercher les véritables causes. De même qu’il n’est pas non plus insensé de dénoncer avec colère la manière dont sont traité∙es tous les travailleurs et toutes les travailleuses réquisitionné∙es, les migrant∙es dans les camps de réfugié∙es, les détenu∙es dans les prisons de la honte et toutes les personnes fragiles et vulnérables laissées à l’abandon. Enfin, il est important de protester également contre la manière dont nous sommes traité∙es par l’État, qui nous considère comme de vulgaires pestiféré∙es contagieux sommé∙es de subir des lois d’exception. Continue reading

Ce que font les anarchistes au lieu de voter


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Traduit et adapté de l’anglais par le groupe La Révolte d’après un texte de l’Anarchist Federation (UK)

De nouvelles élections approchent et, comme toujours, deviennent le seul sujet qui intéresse les grands médias et les partis politiques, reléguant les luttes sociales à l’arrière-plan, ou pire, les récupérant pour en faire des arguments de campagne. Pas besoin d’être anarchiste pour savoir que, quel que soit le vainqueur, rien ne change. Les bases du système resteront encore et toujours les mêmes ! Voilà la raison pour laquelle les politicien·nes s’efforcent de récupérer les électeurs et les électrices par tous les moyens : Socialistes, Républicains, Marcheurs, Écolos,partis «de gauche» (LFI, PCF) sans oublier les nationalistes décérébré·es (RN, Debout la France, UPR).
Que nous gardions le système électoral majoritaire de la Vème République, ou que nous
passions à un système plus proportionnel ; quel que soit le nombre de personnes qui votent ou ne votent pas à une élection ou à un référendum (comme en 2005), le capitalisme reste et restera aux commandes partout dans le monde. Nous restons exploité·es dans la sphère économique, quand bien même nous
participons à des élections ou non. Les capitalistes, qu’ils soient des gestionnaires financiers ou des « capitaines d’industries », qu’ils viennent de France ou de n’importe quel pays, continuent de contrôler les richesses que nous produisons et à protéger leur mainmise à l’aide de la police, de la justice et de l’armée. Continue reading